décembre 24, 2006

Dans le faste des fêtes dictées par la loi du grand Capital

Bonjour à tous !

comme il est désagréable de s'éveiller un 24 décembre sachant ce qui nous attend pour les deux prochaines journées... Bouffe riche et débordante et déballage de cadeaux pour les chanceux... Quoi pour les autres ? La mélancolie au ventre de s'être saigné pour cette P***** de journée ... La tristesse de connaître les limites de son compte bancaire...
J'ai moi-même hier, tenté une approche dans un monstrueux grand disquaire (j'adore ce mot désuet) connu sous les fameuses lettres f n a c...
Il était pourtant 11h du matin, rien d'inquiétant jusque là et pourtant ...
Abominable vision d'horreur. Monde agglutiné, obnubilé par les objets, brillants, plastifiés... entassés comme nous dans cette infernale antre de l'achat.
ça m'en a donné une petite crise d'angoisse.
le rouleau de papier cadeau à la main, de drôles d'envies sanguinaires me sont revenues en tête, vite vite je dois sortir de cet enfer ou je vais les pourfendre...
Une fois à l'air libre, je n'ai su que pleurer de cette terrible sensation, de ce à quoi nous parvenons... mais pourquoi tous se comportaient si normalement dans cette bousculade à la consommation ?
à méditer dirais-je.

Pour ceux qui y trouvent leur plaisir en tout cas, bonnes fêtes comme on dit.
Pour les autres, eh bien Courage, on est débarassé dans 2 jours !

Moi je vous embrasse pour faire passer la pilule.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Quelle richesses sensitives et quelles douceurs tronçonnières dans ces paroles quotidiennes des matins vigoureux à la barbe commerciale.

M.