mars 08, 2007

Commentaire de Louis Dulac

louis_dulac a dit...

Bien bien bien, c'est une première pour moi que de faire un commentaire sur un "Blog". Qu'est-ce qu'un "Blog"? D'où sort ce mot? Que nous veut-il? Je veux...
Non, c'est plutôt bien tout ça, je ne connais ni l"Hulibe" ni l'"Octarine" et ne demanse qu'à. Il y a comme de secrètes Interconexions Inconscientes à Distances dans tes mots. Comme des impressions fugaces de "déjà-vu" en lien direct avec les photos de la Géométrie Spatiale, cela demande d'aller creuser et d'en déterrer les monceaux d'humanités enfouis depuis des temps immémoriaux. Oui, tes photos touchent à l'archéologie de l'âme...
Il me faut cette photo...
Laquelle?

3 mars 2007 10:18

mars 03, 2007

Commentaire de Smattiuz ...

Smattiuz a dit...

"Hulibesque !" s'esclaffa la pierre posée sur la planche de mon bureau. Planche en hêtre un brin poilu, mais point le dernier de la Grande Guerre. "Non !" direz-vous ô dents de l'engrenage tronçonnesque. Et bien je persiste. Et je signe d'une croix franche et sincère !

2 mars 2007 21:47




mars 01, 2007

C o u l e u r


Imperturbable.
Il s'installe dans un paysage désolé par les pleurs du monde. Les couleurs ont comme fini leur vie. Elles sont passées comme il leur arrive de l'être après une exposition prolongée à la lumière solaire. Elles commencent à pâlir pour progressivement disparaître.

La douleur lancinante de la vie ici provoque chaque jour un nouvel abandon : une nouvelle mort d'une conscience.

Les humains sont délavés dans leur âme. Certains se débattent et continuent à paraître. Ils arborent de clinquants accessoires ; brillants, voyants : illusionnistes.

D'autre se parent de l'habit noir du désagrément et de la honte.
Il devient honteux d'être humain pour qui ouvre les yeux. Il devient magnifique et audacieux d'ouvrir les yeux.

Car à coté, se tient un être ou peut-être même un groupe d'êtres délavés mais qui semble reprendre une teinte. Une teinte étrange et inédite se rapprochant dans mon imaginaire de l'octarine de Pratchett.

La couleur ne disparait jamais, elle est l'élément de notre mémoire visuelle. Elle peut aussi être fruit de notre imagination, associée à des sensations. Elle s'affadie parfois mais demeure une question d'interprètation. Chacune porte son énergie propre, chacune possède une fréquence particulière.

Celle des êtres nouveaux (ceux qui renaissent à la couleur) semble unique et à la fois anarchique. À première vue, on ne peut en identifier les composantes. Elle est singulièrement différente. Elle sonne comme la liberté, palpite comme un coeur révolutionnaire et vibre telle un groupe d'esprits riant de la perspective de l'aurore d'un monde à construire.

Demain, la nouvelle est née. Elle se nomme Hulibe. Elle demeure indéchiffrable, inimitable. Elle n'a lieu d'être que dans la mosaïque des êtres renaissants.
La hulibe désactive les penchants ambitieux et individualistes des esprits. Elle les affranchie des entrâves des vieilles valeurs. Elle est la conscience de sa propre force.
La hulibe actionne l'essence dynamique et créatrice des êtres. La hulibe est cette essence.

Elle n'est pas une valeur inculquée. Ni une doctrine. Ni un devoir.
Elle est la nature de l'homme libre et l'action de sa liberté.