août 11, 2007

Jules a dit.....

Jules a dit... mercredi, 25 juillet , 2007 8:58:00 AM... à propos du message du 1er avril 2007...

Je vois qu'il existe toujours des révolutionnaires de salon, critiquant tout ce qui peut être critiquer, se cherchant puis se constituant en clan à l'instar des bandes de banlieue.
Votre vulgarité (à propos des journalistes) ne m'étonnent même plus.
Dormez braves gens, Sarko se lève de bonne heure !


Qu'en pensez-vous ? moi, j'ai encore besoin de réflexion...
enfin, je vois pour ma part qu'il existe toujours des bourgeois de terrain arpentant les terres dénudées, et ayant malheureusement toujours ce même souci de consensus...
Mais c'est vrai !!! pourquoi donc critiquer ce qui mérite de l'être ??

juillet 02, 2007

à propos de "Sur la Nuit Lente ...."

Smattiuz a dit... vendredi, juin 29, 2007 6:31:00 PM

Qu’est ce que La Nuit Lente ? Partant de l’idée que l’art doit être réalisée par tous, il nous est venu l’idée d’essayer de l’appliquer bien que ce soit à une échelle microscopique et donc sur un terrain expérimental. Que définissons-nous par « art » ? Nous éviterons aujourd’hui ce sujet dynamite et nous nous contenterons de le définir comme l’expression libérée du fardeau de la morale.
Il s’agit donc d’offrir une « scène » à qui souhaite s’exprimer, faire partager un texte, personnel ou pas, chanter ou improviser. Ce Mouvement Lent est le pilier de la soirée. Cette soirée veut être un moyen pour ceux qui travaillent ou se dirigent vers des métiers qui n’ont pas de liens directs avec « l’art ». Il s’agit de permettre à ces personnes de réaliser leur art.
Il y a eu par le passé des tentatives de ce genre comme ce fut le cas dans les années 70. A Besançon et Sochaux, des cinéastes comme Chris Marker et Jean-Luc Godard aidèrent des ouvriers de Peugeot notamment à se constituer en groupe cinématographique en leur apportant du matériel et un savoir technique.
Cette idée se concrétisa lorsque les ouvriers d’une usine chimique de Rhodiaceta à Besançon assistèrent à la projection du film sur leur grève de mars 1967 ( A bientôt j’espère de Chris Marker et Mario Marret). Les ouvriers se plaignirent de la manière dont ils furent filmés. Un des ouvriers en vint même à cette opinion : « On est filmé comme des pingouins ! » Ils reprirent alors à leur compte le vieux proverbe : « On est jamais aussi bien filmé que par soi-même ! » Ils formèrent alors le groupe l’Iskra tandis qu’à Sochaux se forma le groupe Medvedkine.
C’est dans la même démarche que nous souhaitons aborder « l’art ».


juin 29, 2007

De la Nuit Lente ....

Voici un texte que j'écrivais voilà quelques semaines tandis que j'assistais consternée, au défilé des parasites Grand voyageur de renom, qui empoisonnent l'air aseptisé des TGV Paris-Lyon. A l'occasion de la première Nuit Lente s'étant déroulée à Lyon le 9 juin 2007, je le lisais à nos amis présents.

Les costards-cravates déambulent comme autant de soldats plastifiés à la défense de l'idéologie du Grand Capital. Ils marchent au pas, mallette en main, brushing au crâne et au cœur. L'esprit au garde-à-vous ! « Un pas de plus et je dégaine mon micro-ordinateur et étale mes chiffres à vous redonner du cœur à l'ouvrage! »
Ils brandissent leurs titres de transport : leur droit d'être transportés.
Ils ont le droit, ils sont droits : ils ont payés.
Majorité silencieuse qui ne s'exprime qu'à coups de sonnerie de téléphone cellulaire.
Marketing-profit-affaires

Il approche à pas de loup, mais avec de gros sabots celui qui prétend remonter le pays ; celui qui soit disant redonnera la parole à ces « pauvres » oubliés silencieux. Il abattra le fléau de mai 68. (Mais à qui veut-il faire croire que l'esprit de mai 68 hante la politique ???) Il rétablira l'ordre et le mérite. « Il faut que les gens prennent conscience qu'ils doivent se remettre au travail! » Travaillez plus ! Vous gagnerez plus pour n'en pouvoir rien faire !
Contentez-vous de vous nourrir et d'avoir un toit insalubre : et continuez à travailler, dur, dur !
Jusqu'à épuisement.
Mais, ne nous remerciez pas ! Il s'agit là de votre bon droit : travailler et engraisser notre capital !
Alors, les téléphones cellulaires pourront sonner de plus belle, les courbes du CAC40 monter, monter et crever le plafond, le patronat s'obésifier et les travailleurs anorexiques tendre à devenir translucides.

Non camarade, ami, frère !
NON, mille fois NON
car tu es en proie à ce cauchemar, tu ne le laisseras pas prendre forme complètement et lorsque le réveil retentira, tes bras, ton cœur et ton esprit se débattront et passeront à l'offensive.
Tu enverras valdinguer cette réalité grotesque. Ouvre ta bouche, crache tes douleurs, vomis cette bile qui pollue tes tripes à la gueule de tes oppresseurs.
Ce cauchemar tend à se réaliser chaque jour un peu davantage et nous ne voulons pas faire de notre humanité une abomination absurde.

Nous regardons notre frère de labeur, l'éclat endormi dans ses yeux répond au notre, cet échange, cette similitude nous donne du baume au cœur : il est seulement endormi.

mai 30, 2007

Les coeurs étaient volontaires .... mais détrempés

Nous avons retrouvé l'engouement des camarades affluant des 4 coins du Monde. Les coeurs étaient certes toujours aussi volontaires mais malheureusement détrempés... Le climat fut rude, les tentes humides, mais les travailleurs réunis, toujours empreints de cette même passion de l'Humain... Et les camarades de LO se déchainent vraiment pour rendre la fête la meilleure possible. Un travail incroyable qui m'a encore davantage surprise cette année.
je tenterais de consigner ici au fur et à mesure les quelques notes inspirées des conférences et débats auxquels nous avons assistés. A nos luttes !!!

mai 23, 2007

retrouver des coeurs humains volontaires ....

Week-end Lutte Ouvrière les 26, 27, et 28 mai 2007.
Lieu de rassemblement : Presles en banlieue parisienne.

Une occasion de rencontrer du monde, d'évoluer le temps d'un week-end à un rythme on ne peut plus humain, dans une micro société plus ou moins idéale.
Activités en tout genre : Conférences scientifiques et politiques, débats, concerts, lectures... sans parler même de la pléïade de stands qui vous offrent de quoi ravir vos papilles !

Ca s'apparente à de la publicité ce que je suis entrain de faire : c'est pour votre bien diraient certains, mais non il s'agit juste de faire partager une belle expérience.

Alors, à vos rouges envies !!!

le site de la fête : http://fete.lutte-ouvriere.org/

avril 01, 2007

Vendredi 30 mars 07
8h20 gare de la Part-Dieu, Lyon.

5e journée de grève pour les salariés d'Arkema -Pierre Bénite- branche chimique de Total.

(Non ! Pas tout à fait rectifieraient certains ! En 2004, Arkema s'est officiellement indépendantisée de Total, déblayant au passage des centaines de travailleurs... Est-ce-que ça fait une différence pour vous de savoir que Total demeure actionnaire majoritaire de Arkema ?)

bref, j'attrape les quotidiens gratuits comme chacun de ces 5 derniers jours afin de jeter un oeil sur ce que tout un chacun peut apprendre par la dite-information. Eh oui Lisa ! Mais plus je parcours les

journaux, plus je reste sur ma faim. Oui, je dis bien ma fAim ! Plus j'ai envie de les mordre ces parasites de l'information. Mais enfin, la transmission de la réalité, du quotidien, de l'information, mérite-t-elle pareil compromis ? Comment peut-on, en son âme et conscience donner de l'information au rabais ?

Et dans le cas présent, depuis quand les travailleurs voient-ils leur parole déformée, délavée par les intermédiaires médiatiques ? Jusqu'à quand les attentes réelles des salariés seront-elles muselées par l'affreux miroir du consensus syndicaliste ?

Les salariés d'Arkema soutenus par les élus titre 20 minutes, Négociations en cours à Arkema nous clâme Métro.

Je sais par x , employé chez Arkema, que les ouvriers grévistes pour une bonne part ne veulent pas d'une négociation de la chair à canon. Eux. Nous.

Pas un seul travailleur licencié, pas un poste de sacrifié à l'obésité gloutonne et inhumaine des détenteurs des ficelles de cette vaste mascarade !

Voilà quel serait le mot d'ordre : on ne lâche rien ! Et les prétendus journalistes nous disent les négociations en cours ?!?

Qui aura l'idée lumineuse d'interroger un gréviste furieux et de fournir cette information au monde sans la ridiculiser, sans la remettre en question ?

Travailleurs de tous les pays, rappelons-nous les paroles du bienveillant Karl !

Plus de la moitié de l'usine est en grève, les ouvriers jouent leur avenir sur cette lutte, remontés, ils crament des palettes sur une voie ferrée non loin de l'usine ! Et quoi ?

Hier, la région a soutenu les grévistes souhaitant blablabla ....

et pourquoi pas : les grévistes soutenus par les élus entrent en négociation avec la direction tant qu'ils y sont !???

Alors, ils peuvent se la garder leur information de merde !!!



Rectification tardive :

N. m'informait il y a quelques temps que l'idée de bruler des palettes sur une voie de chemin de fer venait des syndicats... justement pour attirer les médias.

Cherchez l'erreur.


mars 08, 2007

Commentaire de Louis Dulac

louis_dulac a dit...

Bien bien bien, c'est une première pour moi que de faire un commentaire sur un "Blog". Qu'est-ce qu'un "Blog"? D'où sort ce mot? Que nous veut-il? Je veux...
Non, c'est plutôt bien tout ça, je ne connais ni l"Hulibe" ni l'"Octarine" et ne demanse qu'à. Il y a comme de secrètes Interconexions Inconscientes à Distances dans tes mots. Comme des impressions fugaces de "déjà-vu" en lien direct avec les photos de la Géométrie Spatiale, cela demande d'aller creuser et d'en déterrer les monceaux d'humanités enfouis depuis des temps immémoriaux. Oui, tes photos touchent à l'archéologie de l'âme...
Il me faut cette photo...
Laquelle?

3 mars 2007 10:18

mars 03, 2007

Commentaire de Smattiuz ...

Smattiuz a dit...

"Hulibesque !" s'esclaffa la pierre posée sur la planche de mon bureau. Planche en hêtre un brin poilu, mais point le dernier de la Grande Guerre. "Non !" direz-vous ô dents de l'engrenage tronçonnesque. Et bien je persiste. Et je signe d'une croix franche et sincère !

2 mars 2007 21:47




mars 01, 2007

C o u l e u r


Imperturbable.
Il s'installe dans un paysage désolé par les pleurs du monde. Les couleurs ont comme fini leur vie. Elles sont passées comme il leur arrive de l'être après une exposition prolongée à la lumière solaire. Elles commencent à pâlir pour progressivement disparaître.

La douleur lancinante de la vie ici provoque chaque jour un nouvel abandon : une nouvelle mort d'une conscience.

Les humains sont délavés dans leur âme. Certains se débattent et continuent à paraître. Ils arborent de clinquants accessoires ; brillants, voyants : illusionnistes.

D'autre se parent de l'habit noir du désagrément et de la honte.
Il devient honteux d'être humain pour qui ouvre les yeux. Il devient magnifique et audacieux d'ouvrir les yeux.

Car à coté, se tient un être ou peut-être même un groupe d'êtres délavés mais qui semble reprendre une teinte. Une teinte étrange et inédite se rapprochant dans mon imaginaire de l'octarine de Pratchett.

La couleur ne disparait jamais, elle est l'élément de notre mémoire visuelle. Elle peut aussi être fruit de notre imagination, associée à des sensations. Elle s'affadie parfois mais demeure une question d'interprètation. Chacune porte son énergie propre, chacune possède une fréquence particulière.

Celle des êtres nouveaux (ceux qui renaissent à la couleur) semble unique et à la fois anarchique. À première vue, on ne peut en identifier les composantes. Elle est singulièrement différente. Elle sonne comme la liberté, palpite comme un coeur révolutionnaire et vibre telle un groupe d'esprits riant de la perspective de l'aurore d'un monde à construire.

Demain, la nouvelle est née. Elle se nomme Hulibe. Elle demeure indéchiffrable, inimitable. Elle n'a lieu d'être que dans la mosaïque des êtres renaissants.
La hulibe désactive les penchants ambitieux et individualistes des esprits. Elle les affranchie des entrâves des vieilles valeurs. Elle est la conscience de sa propre force.
La hulibe actionne l'essence dynamique et créatrice des êtres. La hulibe est cette essence.

Elle n'est pas une valeur inculquée. Ni une doctrine. Ni un devoir.
Elle est la nature de l'homme libre et l'action de sa liberté.

février 28, 2007

AVIS AUX NON-LECTEURS

Bonjour à tous,

Avant-hier, 11h27 : sms retentissant dans l'antre grotesque de l'entreprise
spoliatrice de mon temps.
Maxence : ex.lover. Environ 9 ans en arrière. A entendu dire par x ou y que
je fais de la photo... Terrible comme même les journalistes amateurs ont
toujours un train de retard !
Non! ... de photo je ne fais plus rien depuis des mois déjà. Je me
contente de contempler prétentieusement les vestiges d'un passé révolu.
contempler - prétentieux - vestiges

Bon, tout ça mis bout à bout, j'ai réalisé que ce misérable blog était à
l'abandon avant même d'avoir eu un semblant de souffle vital !
Alors je m'y remets.
Comme ma copine et ancienne colloc. Laeti est revenue d'Inde et
y a fait quelques belles photos, je vous invite à suivre son périple par
le biais du lien suivant:
http://www.flickr.com/photos/laeti
Puis, dans les semaines à venir, j'affilierai certainement au Chain Saw
Spirit quelques bribes voire la totalité de notre dernière revue étincelle...
Laissez moi donc des commentaires cinglants et IMPITOYABLES.
ça fera avancer le schmil blurp... le truc quoi !
Et puis proposez vos sensibilités, vos visions, vos mots... T O U T
profitez donc de la lueur pourfendant sporadiquement les ténèbres
épaisses de cette société folle... Nous sommes le Monde.
Regardons nous révolutionner : aucun doute ne pourra subsister !

Bien à vous.